Approche clinique des suspicions d’insuffisance hépatique aiguë chez le cheval

Le diagnostic d’une insuffisance hépatique aigue chez le cheval n’est pas toujours aisé. Lorsqu’ils se manifestent, les signes cliniques présentés sont en effet en général peu spécifiques. Ils comprennent le plus souvent de la dépression, de l’anorexie et des signes d’hépatoencéphalopathie. D’autres signes moins fréquents ou moins spécifiques peuvent aussi être observés.
La mise en place d’examens complémentaires est dans la plupart des cas nécessaire pour poser ou confirmer le diagnostic, bien que les résultats de ces derniers sont très variables en fonction des cas. Parmi ces examens, l’analyse de sang est le plus facile à mettre en œuvre sur le terrain. Les paramètres sanguins de caractérisation d’une insuffisance hépatique les plus utiles sont les enzymes "hépatiques", les sels biliaires, et la bilirubine totale et conjuguée. La biopsie constitue la technique de référence pour le diagnostic définitif des pathologies hépato-biliaires, ainsi que pour en établir le pronostic.
Le traitement d’une insuffisance hépatique aigue chez le cheval a pour objectif principal de supporter la fonction hépatique et de réduire la production de métabolites toxiques au niveau du tractus gastro-intestinal jusqu’à ce qu’une régénération du tissu hépatique et une compensation de la fonction hépatique aient pu se mettre en place.