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Abstract :
[fr] Ce travail se voulait une contribution à l’évaluation des restaurations des landes
humides et tourbières du le Plateau de Saint-Hubert. Pour cela, trois axes ont été empruntés :
comparaison de deux méthodes relevés floristiques (en plein et par transect), application de la
méthodologie Natura 2000 liée aux états de conservation avec une approche complémentaire
relative à des indicateurs entomologiques et enfin, une étude des banques de graines.
La comparaison des deux méthodes de relevés n’a montré aucune différence en termes
de nombre d’espèces typiques des milieux humides et tourbeux, malgré des différences de
richesses végétales totales. Dans l’optique d’un suivi à long terme, le relevé par transect sera
privilégié avec préalablement, un relevé en plein en vue de caractériser l’état initial du site
étudié.
L’évaluation des états de conservation de plusieurs zones de landes humides et
tourbières a été établie en utilisant plusieurs modes de cotation. Globalement, cette évaluation
a amené à des états « moyen » à « dégradé ». Peu de nuances étaient observées entre les
différentes zones étudiées. Cette homogénéité des résultats était plus marquée avec
l’utilisation des relevés en plein alors que plus de nuances étaient obtenues en transect.
Cependant, ceux-ci semblent sous-évaluer le critère « Perturbations ». Par ailleurs, une
approche « indicateurs entomologiques » a été abordée et une liste d’espèces typiques
d’Odonates et de Lépidoptères des milieux humides et tourbeux a été dressée en vue de poser
un diagnostic d’état de conservation.
Pour terminer, une étude des banques de graines a été réalisée, sur des zones restaurées
et non restaurées. Calluna vulgaris, Betula pubescens, Digitalis purpurea, Molinia caerulea,
Juncus effusus et Juncus bufonius représentent un peu plus de 90% des germinations. La
présence de M. caerulea et J. effusus est dommageable en terme de restauration. Digitalis
purpurea est la plus abondante de l’étude. C. vulgaris, B. pubescens et J. bufonius sont les
espèces potentiellement les plus intéressantes pour la restauration. Au vu des résultats, la
restauration ne semble pas pouvoir compter uniquement sur la banque de graines. Enfin, une
restauration par épandage de sarments de C. vulgaris a également été étudiée par un suivi des
germinations. Le bilan s’est avéré très négatif, aucune germination n’ayant émergé sur le site.