La néphropathie associée au diabète de type 2 est une cause croissante d'insuffisance rénale et pause un problème sérieux de santé publique. Si le rôle néphroprotecteur du blocage du système rénine angiotensine est bien démontré dans la néphropathie du diabète de type 1 (avec les inhibiteurs de l'enzyme de conversion), il restait à établir dans le diabète de type 2. C'est maintenant chose faite pour deux antagonistes du récepteur de l'angiotensine II (ARA) grâce aux études IDNT (utilisant l'irbesartan) et RENAAL (utilisant le losartan). Ces deux études randomisées versus placebo (et versus amlodipine pour IDNT) ont montré une réduction significative du critère de jugement principal associant : mortalité, vitesse de progression de l'insuffisance rénale (estimée par le temps de doublement de la créatinine) et insuffisance rénale terminale chez des patients diabétiques de type 2, hypertendus et protéinuriques. La démonstration de cet effet néphroprotecteur des ARA qui va au-delà de leur action hypotensive font de ces molécules des outils importants dans le traitement de la néphropathie associée au diabète de type 2.
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