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Abstract :
[en] The term « Pet bird » designates birds housed and breeded for an exclusively ornamental use. This category includes mainly Passeriformes (canaries, finches…) and Psittaciformes (parrots, parakeets…), and is a not-so-well known vet’s clientship fraction. Many families indeed own their « kitchen canary », which represent a lucrative business for pet shops or local breeders (e.a. via birds fairs and markets). Besides, some birds are bred for their very high value; for example, in the case of canaries, male and female reproductors with recognized genetic potential are presented in international contests for their posture (the Bossu Belge : fig 1a), their colour (red mosaic: fig 1b) and for their song (Harzer: fig 1c) and sold for rising prices. Finally, exotic birds like parrots (ara, cockatoo…), legally or illegaly traded from Asia, are however very popular pets and profusely represented in zoos and parks.
Notwithstanding these economic facts, these animals are potential carriers and/or transmitters of zoonotic diseases. Some of them could have an important impact on human health, like ornithosis, salmonellosis or even H5N1 high pathogenic avian influenza. This review, although non exhausive, has as aim to enlighten, by the description of several cases of birds-humans transmission the risks encountered by birds owners, including children, and on another point of view to assess the potential economic consequences.
[fr] Les oiseaux de compagnie, parmi lesquels figurent les passériformes (canaris, mandarins…) et les psittacidés (perruches, perroquets…), sont une frange de la clientèle vétérinaire encore assez méconnue. Pourtant, ces oiseaux représentent un commerce et un savoir-faire en matière d’élevage assez important, qu’il s’agisse de la perruche familiale achetée au marché aux canaris de concours, comme le Bossu Belge, en passant par les aras et autres perroquets de grande valeur. Les oiseaux de compagnie peuvent être affectés par une large variété de maladies, parmi lesquelles plusieurs zoonoses. On peut notamment citer les affections digestives à Salmonella typhimirium, Campylobacter jejuni et Yersinia pseudotuberculosis, les maladies systémiques comme la chlamidiose et la tuberculose. L’impact en matière de santé publique est encore fortement méconnu à ce jour ; or ces animaux se retrouvent à peu près dans tous les foyers et donc en contact direct avec la population humaine. Ce travail a pour objectif de faire l’état des lieux des connaissances en matière de maladies des oiseaux de compagnie, avec un focus particulier sur les cas décrits de transmission à l’homme et des risques que représentent les réservoirs aviaires de pathogènes potentiellement zoonotiques.