Abstract :
[fr] De nombreuses technologies qualifiées de vertes s’imposent dans notre quotidien et d’autres s’annoncent dans un futur très proche. Véhicules électriques, éoliennes, panneaux photovoltaïques, écrans plats, éclairages LED, … Ces technologies sont peu énergivores au premier abord, mais elles sont très gourmandes en éléments rares comme le Gallium, le Néodyme, le Lithium, le Germanium, etc.
L’Union Européenne, par son appel « Raw Materials Initiative », a pris conscience de son extrême dépendance vis-à-vis de pays tiers en matière d’approvisionnement en métaux stratégiques. Ces mêmes pays, parmi lesquels la Chine ou la Bolivie, cherchent quant à eux à limiter leurs exportations de matières premières brutes, espérant devenir demain des fournisseurs de composants électroniques à haute valeur ajoutée (cathodes au Li, aimants permanents, diodes, …). Dans ce contexte, on peut s’interroger sur le devenir et la pérennité de la technologie européenne.
Cet exposé aura pour objectif de clarifier les enjeux et les flux de ressources au travers de quelques exemples choisis.