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Abstract :
[fr] Les années 1510 et 1520 apparaissent comme un moment crucial pour l’introduction de la Renaissance dans les anciens Pays-Bas. Or, cette période coïncide avec la première période d’activité de Bernard van Orley, un témoin majeur de cette époque de transition. Jusqu’à présent, la recherche a surtout envisagé l’artiste par le prisme de ses magnifiques tapisseries. De la fin de la première décennie du 16e siècle à 1521 où il signe le monumental Polyptyque de Job et de Lazare (Bruxelles, MRBAB/KMSKB, Inv. 1822), l’artiste a pourtant élaboré un œuvre peint de plus en plus perméable aux formes en provenance de la péninsule italienne. Ce changement de perspective a-t-il entraîné des différences importantes en termes de pratiques d’atelier ? Comment peuvent être caractérisées de manière précise les œuvres constituant le noyau dur d’un catalogue aux frontières mouvantes ? En quoi les documents d’archives peuvent-ils donner un nouvel éclairage sur l’activité de l’artiste ? Ces questions sont au centre d’un travail qui se donne pour ambition de renouveler la vision de la peinture de Bernard van Orley, domaine jusqu’à aujourd’hui négligé.