S. PRIULI, Ascyltos: Note di onomastica petroniana, (Collection Latomus, 140), Bruxelles, 1975 p. 50-51
- La Cena Trimalchionis a fait l'objet de plusieurs commentaires auxquels nous sommes redevable de nombreux renseignements: L. FRIEDLÄNDER, Petronius Cena Trimalchionis, Leipzig, 19062 [Amsterdam, 1960]
A. MAIURI, La Cena di Trimalchione di Petronio Arbitro, Naples, 1945
E.V. MARMORALE, Petroni Arbitri Cena Trimalchionis, Florence, 1961 2
P. PERROCHAT, Pétrone. Le festin de Trimalcion. Commentaire exégétique et critique, Paris, 1939 (19522)
M.S. SMITH, Petronii Arbitri Cena Trimalchionis, Oxford, 1975
S. PRIULI, Ascyltos [n. 1], p. 47-50. On peut encore ajouter le nom même d'Ascylte (p. 57-60 et p. 61-66)
E. FLORES, «Un Ebreo cappadoceo nella 'Cena Trimalchionis'», RAAN 38 (1963), p. 45-61
[repris dans Letteratura e società, Naples, 1973, p. 77-104]
Voir aussi H.C. SCHNUR, «The Name Habinnas», CW 47 (1954), p. 199
T. GASTER, «The Name Habinnas», CW 48 (1955), p. 53
PORPHYRE, Vie de Plotin, 17
- On verra G. BAGNANI, «Trimalchio», Phoenix 8 (1954), p. 77-91
J. BREMER,«MAΛXOΣ 'King' and Trimalchio», Mnemosyne 34 (1981), p. 395-396
et J. BALKESTEIN, «Trimalchio, een naam met een betekenis?», Hermeneus 43 (1971), p. 12-17
Sur le nom complet de Trimalchion et ses origines orientales, P. VEYNE, «Trimalchio Maecenatianus», Hommages A. Grenier, III, (Collection Latomus, 38), Bruxelles, 1962 p. 1617-1624 (spéc. p. 1619)
et, plus généralement, «Vie de Trimalchion», Annales E.S.C. 16 (1961), p. 213-247
H. SOLIN, «Juden und Syrer im westlichen Teil der römischen Welt. Eine ethnischdemographische Studie mit besonderer Berücksichtigung der sprachlichen Zustände», ANRW, II, 29, 2 (1983), p. 677-678 qui donne les attestations épigraphiques (Malc[h]io) et la bibliograhie. D'après A. Maiuri (Cena [n. 1], p. 236), Malchio devait être commun dans la classe des affranchis et des esclaves
I. KAJANTO, «Minderheiten und ihre Sprachen in der Hauptstadt Rom», G. NEUMANN et J. UNTERMANN (éd.), Die Sprachen im römischen Reich der Kaiserzeit, (Beihefte der Bonner Jahrbücher, 40) Cologne, 1980
48, 4. - R.J. STARR, «Trimalchio's Libraries», Hermes 115 (1987), p. 252-253 fait état des différentes hypothèses proposées pour comprendre cette assertion. Cet auteur montre aussi que le sens de bibliotheca est «bibliothèque publique». Il corrige le texte en écrivant II, mais les manuscrits ont incontestablement très, qui, même s'il y avait un problème textuel, devrait être préféré à duas, selon le principe lectio difficilior, lectio melior
P. VIDAL-NAQUET, «DU bon usage de la trahison», dans Flavius Josèphe. La guerre des Juifs, traduit par P. Savinel, Paris, 1977, p. 17 et G. TRAINA, Il complesso di Trimalcione, Venise, 1991, p. 13-19
75, 10. Ganymède est aussi natif d'Asie (44, 4)
I, Jérusalem, 1974, p. 441-444. Les passages sont: 68, 4-8; 102, 13-14 et le fragment 37 Ernout (le seul mentionné par T. REINACH, Textes d'auteurs grecs et romains relatifs au judaïsme, Paris, 1895 [1963]
cité aussi par L. HERRMANN, Chrestos. Témoignages païens et juifs sur le christianisme du premier siècle, [Collection Latomus, 109] Bruxelles, 1970, p. 84-85)
- Sur les Juifs dans le monde gréco-romain et l'antijudaïsme antique, on verra: A. GIOVANNINI, «Les origines de l'antijudaïsme dans le monde grec», Cahiers du Centre G. Glotz 6 (1995), p. 41-60
S.L. GUTERMAN, Religious Toleration and Persecution in Ancient Rome, Londres, 1951
M. HENGEL, Juden, Griechen und Barbaren. Aspekte der Hellenisierung des Judentums in vorchristlicher Zeit, (Stuttgarter Bibelstudien, 76) Stuttgart, 1976
J. JUSTER, Les Juifs dans l'empire romain. Leur condition juridique, économique et sociale, 2 vol., Paris, 1914
G. LA PIANA, «Foreign Groups in Rome during the First Centuries of the Empire», HThR 20 (1927), p. 183-403 (spéc. p. 341-403)
H.J. LEON, The Jews of Ancient Rome, Philadelphie, 1960
C. LEVY, «L'antijudaïsme païen. Essai de synthèse», dans V. Nikiprowetzky (éd.), De l'antijudaïsme antique à l'antisémitisme moderne, Lille, 1979, p. 51-86
J. MÉLÈZE-MODRZEJEWSKI, «Sur l'antisémitisme païen», dans M. Olander (éd.), Pour Léon Poliakov. Le racisme: mythes et sciences, Bruxelles, 1981, p. 411-439
A. MOMIGLIANO, «Juifs et Grecs», dans L. Poliakov (éd.), Ni Juif ni Grec. Entretiens sur le racisme. Actes du colloque tenu du 16 au 20 juin 1975 au centre culturel international de Cerisy-la-salle, (Le savoir historique, 12) Paris-La Haye-New York, 1978, p. 47-63
L. POLIAKOV, L'histoire de l'antisémitisme, I, Du Christ aux Juifs de cour, Paris, 1956, p. 19-32 (une orientation bibliographique générale est donnée à la fin du second volume)
M. PUCCI BEN ZEEV, «Cosa pensavano i Romani degli Ebrei», Athenaeum 65 (1987), p. 335-359
S. SAFRAI et a., The Jewish People in the First Century, II, Amsterdam, 1976, p. 715-723
J.N. SEVENSTER, The Roots of Pagan Anti-Semitism in the Ancient World, Leyde, 1975 (avec une bibliographie)
P. SCHÄFER, Judaeophobia. Attitudes towards the Jews in the Ancient World, Cambridge (Mass.)-Londres, 1997
A.N. SHERWIN-WHITE, Racial Prejudice in Imperial Rome, Cambridge, 1967, p. 86-101
E.M. SMALLWOOD, The Jews under Roman Rule, (Studies in Judaism in Late Antiquity, 20) Leyde, 1976, spéc. p. 201-219 («les Juifs sous les Julio-Claudiens»)
M. STERN, «The Jews in Greek and Latin Literature», dans The Jewish People in the First Century, II (Amsterdam, 1976), p. 1144-1159
Z. YAVETZ, «Judeophobia in Classical Antiquity. A Different Approach», Journal of Jewish Studies 44 (1993), p. 1-22
J. YOYOTTE, L'Égypte ancienne et les origines de l'antijudaïsme, RHR 163 (1963), p. 133-143
On verra, p.ex., 31, 2 (cf. H. JACOBSON, «A Note on Petronius Sat. 31.2», CPh, 66, 1971, p. 183-186)
38, 13 et 45, 14, et M. HADAS, «Oriental Elements in Petronius», AJPh 50 (1929), p. 378-385 (avec la bibliographie antérieure)
Toutefois, comme l'a fait remarquer L. PEPE (Studi petroniani, Naples, 1957, p. 75-83: «presenti elementi ebraici in Petronio»), cet auteur souligne trop le caractère orientalisant du roman
M. LEUMANN ET J.-B. HOFMANN, Lateinische Grammatik. Laut- und Formenlehre, Munich, 19285, p. 390-391. On notera que, à propos de l'expression nummorum nummos (37, 8), P. Perrochat (cf. n. 1) pas plus que L. Pepe (cf. n. 12) ne croient à l'hypothèse du sémitisme. Il est vrai que la comédie offre déjà des exemples de tournures du même type, ce qui voudrait dire qu'elle appartient au sermo cottidianus, mais il faut bien noter que c'est un fait de langue rarissime
H. CAMERON, «The Sibyl in the Satyricon», CJ 65 (1970), p. 337-339
Passage où il concerne l'étude du grec, abordée, comme le recommande Quintilien au seuil de son Institution oratoire, avant celle du latin
«Jewish Table Manners in the Cena Trimalchionis», CJ 87 (1991-1992), p. 257-263
On peut encore remarquer que, dans les acta Urbis qui sont lus au cours du banquet, à la demande de Trimalchion, apparaît le nom de l'esclave Mithridates, condamné à la crucifixion pour avoir blasphémé contre le genius de son maître Gaius, c'est-à-dire Caligula (53, 3). La croix est une façon de mourir scandaleuse et particulièrement cruelle que l'on réserve, à Rome, le plus souvent aux brigands et aux esclaves. C'est ainsi qu'elle apparaît chez la plupart des écrivains romains (cf. M. HENGEL, La crucifixion dans l'Antiquité et la folie du message de la croix, traduit de l'allemand par A. Chazelle, [Lectio divina, 105] Paris, 1981 [1976], p. 72-84). Le supplice de la croix, s'il n'est pas étranger au monde gréco-romain, même s'il est rarement appliqué aux ciues Romani, n'est pas sans rappeler, en l'occurrence, les châtiments en vigueur chez les Juifs ou ceux qu'appliqueront les Romains aux Juifs. Ce sera la punition, ordinairement infligée pour sanctionner le crime de haute trahison, que les occupants de la Palestine réserveront aux Juifs pour «pacifier» la Judée
(cf. M. HENGEL, La crucifixion..., p. 106-108: «la crucifixion chez les Juifs»)
C'est dans ce sens que l'épisode est analysé par F. Dupont (Le plaisir et la loi, Paris, 1977)
39, 14
M. SIMON, «Melchisédech dans la polémique entre Juifs et chrétiens et dans la légende», RHPhR 1937, p. 58-93
P. VEYNE, «Caue canem», MEFR 75 (1963), p. 1617-1624
.
60, 8. Sur tous ces aspects, on verra l'ouvrage de M. GRONDONA, La religione e la superstizione nella Cena Trimalchionis, (Collection Latomus, 171) Bruxelles, 1980
J'emprunte ces renseignements au grand ouvrage de F. CUMONT, Les religions orientales dans le paganisme romain, Paris, 19294, p. 109 et p. 256-257 (notes). À propos de l'interdiction du porc, considéré comme impur, on verra p. 218, n. 39 et p. 256, n. 52
Cet épisode, dont le sens exact est difficile à déterminer, a été étudié par L. PEPE, «Petronio e il Porcus Troianus», Studi Petroniani, Naples, 1957, p. 9-20. On y retrouve de toute façon un trait caractéristique de la cuisine romaine, qui consiste à cacher la nature de l'aliment servi
Sur l'abstinence alimentaire des Juifs, cf. JUVÉNAL, 6, 160; 14, 98-99 et MACROBE, Sat., II, 4, 11. On verra R. DE VAUX, «Les sacrifices de porcs en Palestine et dans l'Orient ancien», Bible et Orient, Paris, 1967, p. 513 et n. 3
«Il sus senex in Petronio», GIF 18 (1965), p. 107-110 (spéc. p. 109: «è evidente l'allusione alla prescrizione giudaica di astenersi dal mangiare carne di maiale, animale considerato impuro presso gli Ebrei...»)
6, 160
D'après saint Augustin (De ciuitate Dei, VI, 11), Sénèque parlait des Juifs dans un traité, aujourd'hui perdu, intitulé De superstitione (41-43 Haase et L. HERRMANN, Chrestos [n. 11], p. 34-37). Sur l'antijudaïsme de Sénèque, on verra R. TURCAN, Sénèque et les religions orientales, (Collection Latomus, 91) Bruxelles, 1967, p. 21-24
3, 10-16, 296; 6, 156-160, 542-547 et 14, 96-106. Juvénal déteste le rôle joué à Rome par des parvenus syriens et égyptiens. Ce que le satiriste dit du comportement des Égyptiens vaut aussi pour les Juifs, dont le prosélytisme a répandu les mœurs dans nombre de familles romaines
FLAVIUS JOSÈPHE, AJ, XVI, 2, 1 et BJ, V, 13, 6; PHILON, Legatio ad Caium, 156-158
FLAVIUS JOSÈPHE, AJ, XVIII, 3, 5
TACITE, Ann., XIII, 32. C'est Mommsen qui croit qu'elle fut accusée de judaïsme, alors que d'autres auteurs la considèrent comme une chrétienne. - Sur l'antisémitisme de Tacite, A.M.A. HOSPERS-JANSEN, «Tacitus over de Joden», diss. Groningen, 1949 et I. LÉVY, «Tacite et l'origine du peuple juif», Latomus 5 (1946), p. 331-340
FLAVIUS JOSÈPHE, AJ, XX, 8,11; TACITE, Ann., XI, 3
On notera que l'antijudaïsme désigne une attitude religieuse, alors que l'antisémitisme s'applique à un comportement plus général, qui n'existe guère durant l'antiquité, puisque la notion de race est absente de la pensée antique
VALÉRE MAXIME, I, 3, 2 [Iulius Paris et Nepotianus] (cf. M. HENGEL, Judentum und Hellenismus, [Wiss. Unters, zum NT, 10] Tübingen, 1969, p. 478-479)
A.M. RABELLO, «The Legal Condition of the Jews in the Roman Empire», ANRW, II, 13 (1980), p. 691-693 et «L'observance des fêtes juives dans l'Empire romain», ANRW, II, 21, 2 (1984), p. 1288-1312
C'est Horace qui fournit le témoignage le plus clair pour cette période (cf. Sat., I, 4, 140-143 et 9, 69-72, et M. CHIRAT, «Horace et les Juifs», REL 40, 1962, p. 74-76)
Certains ont supposé que la mère du poète de Vénouse était juive (cf. W.H. ALEXANDER, «The Enigma of Horace's Mother», CPh 37, 1942, p. 385-397)
Pour d'autres textes d'auteurs latins de l'Empire relatifs aux Juifs: SÉNÈQUE, Lettres à Licilius, 95, 47
TACITE, Histoires, V, 2-13
PERSE, 5, 176-184
FRONTTN, Strat., II, 1, 17; MARTIAL, VII, 30 et 35, 82; XI, 94
JUVÉNAL (cf. n. 30)
J. MÉLÈZE-MODRZEJEWSKI, Les Juifs d'Égypte de Ramsès II à Hadrien, Paris, 1991, p. 141-150 et, sur l'expulsion décrétée par Claude en 49, M. SORDI, «L'espulsione degli Ebrei da Roma nel 49 d.C», dans M. Sordi (éd.), Coercizione e mobilità umana nel mondo antico, Milan, 1995 (CISA, 21), p. 259-269
Ann., XV, 44 (cf. J. MOREAU, Les plus anciens témoignages profanes sur Jésus, Bruxelles, 1944, p. 44-49)
X, 96-97. Tous ces textes ont été étudiés par L. HERRMANN, Chrestos [n. 11], p. 148-152 (Pline), p. 159-165 (Tacite), p. 165-167 (Suétone)
Tibère, 36 (cf. E.M. SMALLWOOD, «Some Notes on the Jews under Tiberius», Latomus 15, 1956, p. 314-329); Claude, 25; Néron, 16
(cf. J. MOREAU, Témoignages [n. 40], p. 49-53)
3, 60-63, étudiés par H. MARBLESTONE «Syrus in Tiberim defluxit Orontes», Mnemosyne 38 (1985), p. 156-158
67. Sur l'attitude de Cicéron vis-à-vis des Juifs, cf. L. HERRMANN, Cicéron et les Juifs, dans Atti del I convegno int. di studi ciceroniani, I, Rome, 1961, p. 113-117
C'est en tout cas la conclusion à laquelle est parvenue M. PUCCI BEN ZEEV, «Did the Jews Enjoy a Privileged Position in the Roman World?», REJ 154 (1995), p. 23-42
C'est bien à cette époque qu'il faut placer la rédaction du Satiricon (cf. K.F.C. ROSE, The Date and Author of the Satyricon, [Mnemosyne. Suppl. 16] Leyde, 1971, p. 24 et p. 28)
R. MARTIN («Le roman de Pétrone et la "théorie du roman"», Neroniana 1977, Clermont-Ferrand, 1982, p. 125) tient le roman pour postérieur à l'époque néronienne, mais est «loin de le tenir pour étranger à cette période, dans laquelle il plonge ses racines... »
En témoigne la lettre de Claude aux Alexandrins (cf. Corpus Papyrorum Judaicarum, II, Cambridge, 1960, no 153, p. 36-55), dans laquelle l'empereur invite les habitants de la ville à être tolérants vis-à-vis des Hébreux, puisqu'ils sont implantés depuis longtemps dans la cité égyptienne