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Abstract :
[fr] était la bonne décision, clairement : diffuser le discours d’investiture de Trump en léger différé. Ou finalement, peut-être pas. Aurait-on pu/dû faire autrement ? Sur ce sujet, comme sur bien d’autres, il n’y a pas de réponse prête à l’emploi. La RTBF a en tout cas fait un choix et les journalistes ont rappelé que ce choix relevait de l’indépendance de la rédaction, sans accepter de pressions d’où qu’elles viennent.
Depuis, le 31 janvier, le Conseil supérieur de l’audiovisuel a classé sans suite les plaintes reçues, estimant que la RTBF n’avait "pas commis d’erreur manifeste d’appréciation dans l’application de la législation et de son contrat de gestion" et renvoyant, pour ce qui concerne les enjeux déontologiques, au Conseil de déontologie journalistique qui a décidé ce jeudi de ne pas ouvrir de dossier, "constatant que les plaintes étaient manifestement non fondées".
Point à la ligne ? Pas vraiment (pas du tout). Nous voilà au cœur d’une séquence qui interroge notre époque, au-delà de notre rédaction. Qui résonne avec d’autres débats, liés ceux-là à la modération de l’expression sur les réseaux sociaux (voir les annonces de dérégulation par les géants de la tech). Et qui nous interpelle en tant que média, quand une partie du public dit s’être sentie infantilisée par cette décision.
Title :
Différé (ou pas), modéré (ou pas), censuré (ou pas) : retour sur les enjeux en coulisses du discours d’investiture de Donald Trump sur la RTBF