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Abstract :
[fr] Selon les dernières enquêtes, plus de 60% des consommateurs prennent désormais en compte les critères environnementaux et de développement durable lors de leurs achats. Et ce n'est pas anodin : plus de 45% d'entre eux ont même délaissé certaines marques ou produits qui ne semblaient pas alignés avec leurs valeurs écologiques.
Ces préoccupations environnementales ne se cantonnent pas à la sphère individuelle, elles influencent également les décisions commerciales. Dès les années 60, de nombreuses entreprises ont opté pour une façade trompeuse de responsabilité écologique. Cette stratégie marketing, connue sous le nom de "greenwashing" ou "écoblanchiment", consiste à communiquer de manière fallacieuse sur les actions environnementales d'une entreprise.
Mais le greenwashing ne concerne pas uniquement le secteur privé et ses profits. Il s'étend désormais aux communications de certaines associations à but non lucratif, ainsi qu'aux agences gouvernementales ou non gouvernementales, cherchant à améliorer leur image et leur influence auprès de certains publics cibles.
Quelle est l'étendue réelle de cette tromperie sur les pratiques des entreprises ? Est-ce passible de sanctions ? Et quel impact cela a-t-il sur le grand public ? Ces questions seront abordées lors de la conférence, qui se penchera de manière accessible sur différentes facettes de ce marketing obscur : détournement d'attention, manque de transparence, faux labels, mensonges directs ou par omission, et même emballages trompeurs.
[en] According to recent surveys, over 60% of consumers now consider environmental and sustainable development criteria when making purchases. And it's not trivial: more than 45% of them have even abandoned certain brands or products that didn't seem aligned with their ecological values. These environmental concerns aren't limited to the individual sphere; they also influence commercial decisions. Since the 1960s, many companies have opted for a deceptive facade of ecological responsibility. This marketing strategy, known as "greenwashing," involves falsely communicating a company's environmental actions. But greenwashing isn't confined to the private sector and its profits. It now extends to the communications of some non-profit organizations, as well as governmental and non-governmental agencies, seeking to improve their image and influence among certain target audiences. What's the real extent of this deception regarding companies' practices? Is it punishable? And what impact does it have on the general public? These questions will be addressed at the conference, which will delve into various aspects of this dark marketing practice in an accessible manner: diversion of attention, lack of transparency, false labels, direct or omitted lies, and even deceptive packaging.
