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Abstract :
[fr] Les esthétiques de la réception (Jauss, Iser, Eco) ont tâché de mettre en évidence l’importance du public pour comprendre la notion même d’œuvre d’art. Sans spectateur, pas d’œuvre : le spectateur est celui qui active l’œuvre comme œuvre. Que dire alors des œuvres réalisées par des auteurs qui choisissent de les dérober à la réception – des auteurs qui décident de cacher leurs œuvres ou de les détruire ? En contournant l’impératif de l’adresse, offrent-elles à penser un type d’auctorialité spécifique ? Et comment cette donnée, lorsque ces œuvres nous parviennent malgré tout, infléchit-elle notre réception spectatorielle ?