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Abstract :
[fr] L'étude des contrats de mariage conclus entre habitants de la Cité de Liège et de ses faubourgs au cours des XVIe et XVIIe siècles est sous de nombreux aspects d'une grande richesse, et notamment pour le chercheur ou la chercheuse qui s'intéresse à l'histoire (du droit) des femmes et du genre. Dans cet exposé, nous explorons deux questions fondamentales pour la condition juridique des Liégeoises, liées l'une à l'autre : celle de la dot des filles, c'est-à-dire leur apport financier à l'union projetée, et celle du sort de cette dot, ainsi que des autres biens provenant du « côté » (c'est-à-dire de la famille) de l'épouse pendant l'union conjugale. Ce faisant, nous aurons l'occasion d'insister sur la différence, pour une femme, entre sa capacité « théorique » d'accès au mariage (les conditions juridiques à remplir pour contracter un mariage valide), et sa capacité « économique » à réaliser un bon mariage, ainsi que sur le rôle de premier plan joué tant par la famille de la promise, que par le notaire, au cours des tractations qui menaient à la conclusion des convenances matrimoniales.
Title :
« Vêtue honnêtement et ameublée de double struyt, conformément à ce qui sied à la fille d'un bon bourgeois de Liège ». La dot et la sort des biens des femmes durant le mariage à Liège (XVIe-XVIIe siècles)