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Abstract :
[fr] Les années 2000 ont vu l’émergence de nouvelles pratiques urbanistiques centrées sur une utilisation temporaire de l’espace des villes. Léger et moins coûteux, cet urbanisme est envisagée comme un modèle urbain alternatif aux pratiques traditionnelles basées sur la planification longue et les aménagements lourds. D’abord citoyennes, et en réaction à des situations mal vécues par les habitants des villes, ces pratiques ont peu à peu intégré la boîte à outils des professionnels de l’aménagement. Celles-ci sont souvent qualifiées d'urbanisme «tactique »1 ou « de transition ».
Cette présentation vise d’abord, notamment grâce aux apports des travaux de Nicolas Douay, Maryvonne Prévot et Benjamin Pradel, à préciser ce qui se cache derrière ces différents termes et à les illustrer, par des exemples belges et canadiens (Bâtiment 7, Champ des Possibles - Montréal).
Dans un second temps, une analyse critique de la généralisation du « chrono-urbanisme » et de son esthétique de la subversion sera proposée pour considérer ce qui peut être gagné, ou perdu, par les habitants dans ces pratiques, à Seraing comme ailleurs.