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Abstract :
[fr] Introduction
L’échographie est une modalité abordable et non invasive, largement disponible en médecine vétérinaire équine. Sa complémentarité avec la radiographie a été largement démontrée dans de nombreux domaines.
Objectifs
Le but de cette présentation est d’illustrer les applications cliniques de l’échographie dans l’investigation des pathologies de la tête et de la gorge du patient équin à travers une revue rétrospective de cas cliniques.
Matériel et méthodes
Les données cliniques de 46 chevaux ayant subi un examen échographique (d’une partie) de la tête et/ou de la gorge ont été récoltées.
Les chevaux atteints d’une affection oculaire et les chevaux touchés par la gourme n’ont pas été inclus.
Résultats
Chez tous les chevaux, l’échographie a été utilisée en complément de l’examen radiographique.
Dix-neuf chevaux ont été échographiés afin d’investiguer une infection suspectée (os et/ou tissus mous) ; dans ces cas, l’échographie a été utile pour confirmer une atteinte osseuse, la présence de séquestre(s) osseux et/ou de lyse osseuse. En période préopératoire et/ou peropératoire, l’échographie a permis de déterminer la morphologie de trajets fistuleux et d’abcès. L’utilisation de Doppler en mode énergie (Power Doppler) a été profitable pour supporter la suspicion d’infection.
Treize chevaux ont été examinés pour suspicion d’atteinte néoplasique. L’examen échographique a été réalisé pour évaluer le degré d’extension et d’envahissement local de la tumeur, sa vascularisation, la présence de lyse osseuse associée et l’implication des nœuds lymphatiques régionaux ; dans ces cas, l’échographie a également permis de guider des cytoponctions à l’aiguille fine.
Dans les cas restants, l’échographie a été réalisée pour investiguer diverses structures et signes cliniques (évaluation d’une tuméfaction focale, de nœuds lymphatiques, de l’articulation temporo-mandibulaire, de la morphologie laryngée…).
Discussion et conclusion
Cette revue de cas confirme l’utilité de l’examen échographique dans l’investigation de la tête et de la gorge du patient équin, en complément de l’examen radiographique.
Étant abordable, peu invasive et largement disponible parmi les praticiens équins, son usage dans le cadre des pathologies de la tête et de la gorge devrait être promu.