En quoi l’instauration d’une nouvelle modalité d’existence intensive à des non-humains participe à un glissement dans l’écologie des relations ? Le cas de la conservation des lémuriens à Madagascar et de ses enjeux

Le présent travail s’intéresse aux relations imposées entre l’homme et les autres êtres vivant dans les actions de conservation. Plus précisément, il traite des possibles transformations dans l’attachement des humains à la nature qui découle de l’instauration de nouveaux modes d’existence intensifs de l’animal pour sa protection.
En abordant le cas des lémuriens à Madagascar et du système des aires protégées, ce mémoire tente de mettre en évidence les enjeux gravitant autour de la sauvegarde d’une espèce et des systèmes de conservation de la nature. Passant par les thèmes de la gouvernance, de la patrimonialisation et de la construction identitaire, il cherche à comprendre comment ces nouvelles représentions qui élaborent les non-humains aux yeux des humains.
Il est le résultat d’un stage d’immersion au sein d’une aire protégée malgache spécialisé dans la recherche et l’étude des lémuriens. Et a été suivi d’une enquête de terrain orientée vers l’évolution de l’écologie des relations des Malgaches avec les lémuriens et la biodiversité.