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Abstract :
[fr] Dans la fiction postapocalyptique, le « monde d’après » n’est presque jamais solidaire, pacifique et collectif. Est-ce que les œuvres de Science Fiction auraient-elles tout prévu ? Peut-on y trouver des pistes pour la suite ?
Les mots sont à tout le monde. Nous pouvons les échanger sans rien y perdre, les transformer, les mettre en commun et les faire travailler ensemble pour dire où nous sommes, ce que nous vivons, ce que nous désirons vivre.
Ces mots que nous utilisons au quotidien, souvent sans y penser, pour se donner des nouvelles, transmettre des informations, construire des projets, raconter des histoires et envisager notre avenir individuel et commun, que portent-ils, pour chacun de nous, et pour nous, ensemble ?
Lorsque nous écrivons « nous », « avenir », « envisager », « citoyen », « domestique », « sauvage », « richesse », « frontière », de quoi parlons-nous ? Qu’est-ce que se met en route dans nos imaginaires, nos réalités ?
Quels mots nous hantent, nous effrayent, nous servent d’appui ? Quel pouvoir ont-ils sur nous et sur les autres ? Quel potentiel de transformation de la réalité ? Et comment, seul et ensemble, les observer, les trier, les agencer, les organiser pour faire émerger un espace habitable ?
Atelier animé par Véronika Mabardi, auteure, et Maud Hagelstein, chercheuse FNRS et professeur de philosophie de l’art à l’Université de Liège