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Abstract :
[fr] Tandis que l’architecture comme l’architecte et plus largement l’individu s’expose de plus en plus sur les réseaux sociaux, que l’image médiatisée précède l’architecture, Instagram, Pinterest, Facebook, désignent des médias de plus en plus intégrés à l’activité de conception.
Basée principalement sur les algorithmes, ces médias et autres systèmes d'exploitation, façonnent notre double numérique, font émerger de nouvelles formes de capital référentiel et réorganisent notre mémoire. Longtemps qualifiés de neutres –et justes-, de plus en plus de voix montrent au contraire que derrière l’apparente neutralité de leur code, les algorithmes visent à intensifier leur complexité et opacité pour conserver leur fonctionnalité au pont de menacer la démocratie (O’Neil, 2016). Et si les algorithmes avaient la capacité de prédire ce que le concepteur pourrait concevoir ? La question qui est a priori farfelue, mérite d’être posée puisque la capacité algorithmique à exacerber nos désirs et à prédire nos comportements fait l’objet de nombreuses critiques (Harcourt, 2015).
Le texte propose porter un regard critique sur l’usage des références dans l’activité de conception à l’ère de l’algorithmique.