No document available.
Abstract :
[fr] Depuis plusieurs décennies, des travaux documentent les bienfaits des animaux de compagnie sur la santé des êtres humains. Les effets identifiés ont d’abord été physiologiques, notamment la réduction des maladies cardio-vasculaires. Mais les effets psychologiques sont également importants. Une présence animale bienveillante diminue le sentiment de solitude et procure un sentiment de sécurité, réduit le stress lié aux difficultés de la vie, favorise une vision plus optimiste de l’avenir, ainsi que la confiance dans ses capacités. La théorie de l’attachement de John Bowlby permet d’expliquer ces effets, qui sont sans doute en partie médiés par le toucher et la libération d’ocytocine. Mais la présence d’un animal peut aussi se lire comme un soutien à « l’aire intermédiaire d’expérience » du psychiatre et psychanalyste Donald Winnicott. Dans cette perspective, la présence animale favorise un rapport créatif au monde et peut aider des patients très retirés à oser exister « un peu ». En agissant sur le registre des émotions positives, du stress et du toucher, le contact avec les animaux de compagnie peut sans doute contribuer à réduire la douleur chronique.
[en] For several decades, work has documented the benefits of companion animals on the health of human beings. The effects identified were initially physiological, notably the reduction of cardiovascular diseases. But the psychological effects are also important. A caring animal presence reduces the feeling of loneliness and provides a sense of security, reduces stress related to life difficulties, promotes a more optimistic view of the future, as well as confidence in one's abilities. John Bowlby's theory of attachment explains these effects, which are probably partly mediated by the touch and release of oxytocin. But the presence of an animal can also be read as a support to the "intermediate area of experience" of psychiatrist and psychoanalyst Donald Winnicott. In this perspective, the animal presence promotes a creative relationship with the world and can help very withdrawn patients to dare to exist "a little". By acting on the register of positive emotions, stress and touch, contact with pets can probably help reduce chronic pain.