No document available.
Abstract :
[fr] L’utilisation par l’homme de molécules de synthèse a permis depuis de nombreuses années d’améliorer ses conditions de vie, qu’il s’agisse des produits phytosanitaires, des produits d’hygiène corporelle ou de médicaments à destination humaine ou animale ; la gamme de produits disponibles sur le marché et leur efficacité sont en augmentation constante. A côté de ces effets positifs, le rejet de ces substances dans le milieu environnant, sous forme native ou sous forme de métabolites pose question ; en effet, les faibles concentrations relevées actuellement dans le milieu naturel causent déjà des dégâts à la flore et à la faune aquatique. On s’inquiète aujourd’hui des effets à long terme de cette pollution sur d’autres écosystèmes, sur la chaîne alimentaire, les ressources en eau potable et finalement sur l’homme.
Bien qu’aucune réglementation ne soit actuellement en vigueur pour limiter ces rejets, la communauté scientifique a alerté de longue date les autorités compétentes sur les dangers de la dissémination de ces substances dans l’environnement. L’Union Européenne s’est déjà emparée de cette problématique en proposant la surveillance des niveaux de concentration de certains xénobiotiques dans les eaux, dont plusieurs médicaments. A terme, des mesures législatives contraignantes verront certainement le jour.
Les deux procédés présentés lors de cette conférence ont pour objectif l’élimination poussée de ces substances dans les eaux usées avant rejet dans le milieu naturel. L’auditeur pourra y découvrir deux approches complémentaires qui feront demain partie de l’arsenal de lutte contre cette pollution diffuse.