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Abstract :
[fr] Les récits d'anticipation envisageant une extinction imminente de l’espèce humaine, une société anxiogène aliénante ou un contexte urbain problématique sont-elles lisibles comme des dystopies, à la mode de nos jours et préparées par les romans-phares de Huxley, Orwell, Bradbury, Zamiatine notamment ? Une grille de lecture commune entre ces diverses productions, en mots et en images, est-elle possible pour la période allant de 1800 à 1950, dans l'ère culturelle francophone ? Ces textes relèvent-ils du même genre ? La question en recouvre au moins deux : les assimilons-nous au même ensemble ; les lecteurs de l’époque les lisaient-ils comme faisant partie d’un ensemble ? Cette communication consacrée aux dystopies réfléchit aux critères de la généricité manifestés par des classes de textes hétérogènes et constituées, en partie, rétrospectivement.