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Abstract :
[fr] Cet atelier, animé dans le cadre de la Journée enseignement secondaire organisée par l'Université de Liège, portait sur la création de représentations biaisées du monde à partir de composantes lexicales et grammaticales de la langue anglaise. De fait, les langues, en tant que partie intégrante de l’activité sociale humaine, ne peuvent guère exister de manière désincarnée, c’est-à-dire sans contexte ni médiateur. Elles sont continuellement maniées et façonnées par ceux qui les emploient, par les situations de communication dans lesquelles ces langues s’inscrivent, mais aussi par les intentions qui animent leurs utilisateurs. Ainsi, locuteurs et rédacteurs opèrent des choix de mots et de constructions syntaxiques - qu’ils soient conscients ou non - véhiculant des idées et projections du monde qui sont susceptibles d’en donner une interprétation biaisée ou d’exercer un pouvoir d’action sur leurs interlocuteurs et lecteurs. La langue anglaise n’échappe pas à ce principe. Au départ d’une analyse stylistique de textes contemporains en anglais (issus notamment de publicités et de la presse quotidienne), cet atelier proposait une présentation du potentiel idéologique des mots à travers l’exercice de l’esprit critique, cher à la Faculté de Philosophie et Lettres en général et aux étudiants en langues et littératures modernes en particulier.