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Abstract :
[fr] Les étudiants de première année universitaire sont soumis à un stress important : l’entrée à l’université met en jeu une série de changements touchant les différents domaines de la vie étudiante et impose des défis d’apprentissages : de savoir (la matière elle-même) mais aussi de rapport au savoir attendu de l’étudiant, ainsi qu’au niveau de la construction de nouveaux repères et liens sociaux. Des études ont constaté des scores élevés de détresse émotionnelle chez les étudiants par rapport aux populations non étudiantes, et de symptômes dépressifs depuis leur entrée à l’université. Cependant peu d’étudiants demandent de l’aide et nombreux sont ceux qui ont tendance à ne pas percevoir un besoin d’aide. Une enquête en ligne ciblant les étudiants de première année à l’Université a évalué plusieurs dimensions de la santé mentale sur base d’échelles d’auto-évaluation (Beck Depression Inventory Short Form – BDI-SF ; Liebowitz Social Anxiety Scale – LSAS, – Symptom Check-List de Dérogatis – SCL-90R), la résilience des étudiants et les facteurs la soutenant. Dans ce contexte de transition à l’enseignement supérieur, la résilience peut être considérée comme le maintien d’une santé mentale «suffisamment bonne » . Les résultats de l’enquête seront présentés de même que des actions menées visant à soutenir la résilience, inspiré du programme « Je tiens lq route » ((M. Martineau et al., 2015) ayant notamment pour objectifs d’accroitre le sentiment bien-être des étudiants et la littératie en santé mentale, en les sensibilisant aux différents troubles mentaux, à l’importance d’apporter du support aux pairs en détresse, à sa capacité de contribuer au bien-être de l’autre et à l’existence des services psycho-sociaux.