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Abstract :
[fr] Ma contribution a pour but de replacer le POxy. 1380 dans le contexte des transferts culturels bien attestés dans l’Egypte gréco-romaine. Je m’intéresserai aux textes égyptiens traduits/adaptés en grec, assez nombreux à Oxyrhynchus : POxy. 465 (noms de divinités égyptiennes avec parfois des explications en grec sur la signification de ces noms), POxy. 470 (allégorisation astrale d’un jeu de société), POxy. 1381 (arétalogie d’Asclepius-Imouthes), POxy. 1826 et POxy. 2466+3319 (le roman de Sesostris/Sesonchosis), POxy. 2332 (un manuscrit de l’Oracle du Potier), POxy. 2552 (un papyrus avec des dessins de dieux égyptiens et de maigres restes d’un texte grec qui pourrait décrire ces divinités [?]), POxy. 3011 (un conte relatif à Amenophthis), POxy. 3285 (traduction d’un manuel légal en démotique). Pour certains de ces textes, le lien avec un original égyptien est difficile à établir. Le seul texte littéraire pour lequel une confrontation entre la version grecque et l’original démotique est possible est la « Légende de Tefnut » connue par un papyrus du British Museum (P. BM 274) du IIIe s. av. J.-C. L’original démotique se trouve sur papyrus de Leiden du IIe s. On ajoutera le « Songe de Nectanebo » (PAnstasy 67), pour lequel les traces d’une traduction sont sûres. A partir de ces textes, je ferai des considérations sur la signification du phénomène de la traduction en Egypte gréco-romaine. Les traductions de textes égyptiens en grec sont attestées pour les textes religieux et les textes juridiques.