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Abstract :
[fr] l’intérêt porté à la réduction des gaz à effet de serre et de la consommation d’énergies fossiles dans un contexte de crise économique a motivé une meilleure isolation des bâtiments. Cette isolation accrue, certes bénéfique d’un point de vue des performances énergétiques des bâtiments, peut cependant présenter un effet pervers sur la qualité de l’air intérieur. En effet, dans certaines situations, une accumulation accrue des polluants domestiques dans l’air dit intérieur est observée. Il est reconnu que la teneur en polluants dans nos logements est aujourd’hui plus élevée que dans l’air ambiant. Or nous passons plus de 20 heures par jour à l’intérieur de locaux. Souvent considérée comme insignifiante au regard de la pollution atmosphérique, la qualité de l’air de nos intérieurs contribue pourtant, selon une étude européenne, à un tiers de la perte de l’espérance de vie du à l’air pollué. Quel le est la composition de cet air intérieur, quels sont ses impacts sur notre santé, que font les pouvoirs publics ?
Disciplines :
Physical, chemical, mathematical & earth Sciences: Multidisciplinary, general & others