No document available.
Abstract :
[fr] Dans cette communication, je voudrais partir de mon travail sur l’enchantement dans les rencontres avec des dauphins (Halloy et Servais, 2014), et l’étendre à la question du rapport à la nature et au vivant. En étudiant les rencontres enchantées avec des animaux, on observe que ces moments « suspendus » ont pour effet, chez un certain nombre de personnes, de renouveler profondément leur rapport au vivant. Ces expériences font césure et sont difficiles à rapporter et parfois même à intégrer dans le cours de la vie ordinaire. En m’appuyant notamment sur des enquêtes plus récentes réalisées avec étudiants en art dramatique, j’aimerais explorer ici l’idée selon laquelle cet enchantement est intimement lié à la perception de processus vitaux, à l’intérieur et à l’extérieur de soi. Ces expériences sont également régénératrices pour celui qui les vit, et ceci pourra être mis en relation avec la proposition qu’a faite Bateson sur la nature correctrice de l’art par rapport à la conscience intentionnelle