Sur cette appellation, cf. P. Vernus, Future at Issue (YES 4), 1990 p. 9 (cité Future)
L'introduction des catégories modales utilisées en linguistique générale (mode épistémique, déontique, etc.: cf. T. Ritter, LingAeg. 2 (1992), p. 179-180) est intéressante comme cadre théorique général, mais jette peu de lumière dans le cas présent
Sur l'émergence du paradigme négatif nn sw r sdm, cf. ibidem, p. 130-131
Voir Ĉ.-G., LEG, ch. 17
J. Winand, Études de néo-égyptien. I. La morphologie verbale, 1992, §758-759 (cité Études)
Sur l'origine de cette construction et ses relations avec iw SN r sdm, attesté surtout dans le parler de Haute Égypte, voir Winand, Études, §771-784
Voir S. Groll, NVS, p. 125
Winand, Etudes, §762
Cf. le copte N NO pour exprimer une délégation dans le futur (W. Till, KG, p. 205)
provenant peut-être d'un figement de bn iw.i: M.R. Wilson, Coptic Future Tenses, 1970, p. 21
Sur la disparition progressive de la préposition dans les graphies et son utilisation comme critére de datation, voir der- nierement Winand, RdE 46 (1995), p. 190 (avec bibliographie antérieure)
Cf. A. Loprieno, Ancient Egyptian. A Linguistic Introduction, 1995, p. 97. On utilise le même artifice pour les constructions dynamiques dépourvues d'un passif morphologique, comme le séquentiel. La substitution de -w à -twest un phénomène plus récent, qui ne se remarque qu'à partir de la fin de la 20 c dyn
C'est la situation normale en démotique (W. Spiegleberg, DG, §248) et en copte (W. Till, KG, §326
H.J. Polotsky, Grundlagen des koptischen Satzbaus, II, ASP 29, 1990, §11-14
H. Quecke, Fs. Fecht, 1987, p. 395-404)
Sur cette notion, voir J. Winand, Entre sémantique et syntaxe, Crossroads III, LingAeg. 4 (1994), p. 359
Sur la question de l'Aktionsart, voir Winand, Crossroads III, LingAeg 4 (1994), p. 353-359
J. Winand, Actes du Vile Colloque des Égyptologues, Cambridge, 1996 (à paraître). À noter l'ex. suivant: KRI 6,806,11: iw.i hpr m iy r-hry iw.i sdm hrw ni rmt «et je me mis à monter, quand j 'entendis la voix de personnes ...», où la tournure impliquant pourtant un verbe télique est inchoative, ceci en raison de la présence de la préposition m devant iy.it)
Cf. J.-M. Kruchten, Études de syntaxe néo- égyptienne. Les verbes 'h', hmsi et sdr en néo-égyptien, AIPHOS, Suppl. 1, 1982, p. 73-74
Cf. Kruchten, ibidem. Je ne suis pas sûr que la tournure soit toujours pléonastique comme le voudrait Kruchten, l'emploi d'un auxiliaire de posture servant à marquer la permanence de la situation qui s'installe. Dans l'ex. 23, il n'est pas exclu que sdr retienne une partie de son sens ('alors que je m'étais couché malade')
R. el-Sayed, Documents relatifs à Saïs et à ses divinités (BdE 69), 1975, p. 43
Voir encore LES 24,10
Sur cette construction, voir J. Winand, CdE 64 (1989), p. 171, ex. 40. RdE 47 (1996)
Sur ces notions, voir Winand, o.l. (n. 10)
De même, rh dans le sens de 'pouvoir', suivi d'un infinitif: LES 19,14-15; 39,10
Sur ces effets de sens en égyptien classique, voir notamment P. Vernus, Fs. Westendorf, 1,1984, p. 197-212
Id., RdE 35 (1984), p. 171-188
Frandsen (OLVS, p. 231-232
et Mél. Lichtheim, 1990, p. 169, n.5)
Groll (NVS, p. 125 et suiv.)
Satzinger (OLZ 69 (1974), p. 252
et N̈AS, §2.4.1.1-3), Vermis (Or 50 (1981), p. 439, n. 56
et RdE 41 (1990), p. 173 et n. 70-71)
Winand (Études, §794-800) admettent l'existence de constructions analogiques; Shisha-Halevy (OLP9 (1978), p. 60-62) y est for- mellement opposé
Une opinion plus nuancée a été exprimée par Eyre (GM18 (1975), p. 11-14)
L'avis de Korostovtzev (GNE, §417), reprenant les idées d'Erman (NÄG, §494, rem. 2), faisant de ces constructions des Praesens Ha, selon sa ter- minologie, doit être abandonné
Voir déjà Chr. Eyre, GM 18 (1975), p. 12
P. Cassonet, «Modalites enoncia- tives et temps seconds i-sdm.fen néo-égyptien», Crossroads III, LingAeg. 4 (1994), p. 35-56
Voir B. Gunn, Studies, p. 66-68
cf. L. Depuydt, Or. 56 (1987), p. 130
Cf. Vernus, Future, p. 7 et n. 10 et 11 (avec bibliographie antérieure)
Voir déjà W. Westendorf, Passiv, p. 140
Sur la différence entre suppression et omission implicite, voir Winand, o.l. (n. 10)
Cf. Westendorf, Passiv, ex. 273
Cf. Gunn, o.l., ex. 2
Cf. J. Johnson, Fs. Westendorf, I, p. 75, ex. 1 lb
Plutôt qu'un véritable passif (dans ce sens, cf. Depuydt, o.l., p. 133-4)
Cf. la traduction de Loprieno (Ancient Egyptian, p. 146): 'will be refreshed'
Une neutralisation relative de la diathèse s'observe également dans les pseudo-cleft sentences mettant en relief le pro- cès lui-même. Cette construction connaîtra un grand développement en démotique: voir P. Vernus, LingAeg. 1 (1991), 341 et n. 22
Fr. Neveu, Crossroads III, LingAeg. 4 (1994), p. 205-206
pour le démotique, cf. J.-F. Quack, RdE 42 (1991), p. 189-207
Cf. Č.-G., LEG, 17.1.2
Cf. J.-M. Kruchten, AIPHOS 26, 1982, p. 39
Cf. J.F. Quack, LingAeg. 2 (1992), p. 152
Cf. K. Jansen-Winkeln, JEA 76 (1990), p. 244
Cf. J.-M. Kruchten, AIPHOS 26 (1982), p. 40, n. 94
Pour la première partie, cf. Vernus, RdE 41 (1990), p. 167, ex. 53
Cf. H. Ranke, PN I, p. 14-15
Voir déjà peut-être R° XI,9-V° 1 (bn iw.k r.i iwn3̂)
Sur le passage, cf. Vernus, RdE 41 (1990), p. 173, n. 71
Exemple interprété par Wente (JNES 20 (1961), p. 121)
et Depuydt (Or. 56 (1987), p. 130, n. 10) comme un infinitif à diathèse passive. À ce sujet, voir mes remarques supra, p. 126
voir J.F. Quack, RdE 46 (1995), p. 167
Cf. LdM 170,14: pr.n.i m h.t nmh.kwi m it.i
J.-M. Kruchten, CdE 62 (1987), p. 138
Cf. Winand, Études, ex. 341
L'expression 'être exposé au glaive d'une divinité' (iw.f n s'd n ND) n'est pas rare dans ce genre de texte: cf. infra, ex. 66
Cf. P Strasbourg 39, R° 1-2: p3 shi nX nty iw.f n Y «mémorandum de X destiné à Y»
Cf. Satzinger, NÄS, p. 13 sqq
cf. J. Janssen, Commodity Prices, 1975 p. 278, n. 135)
cf. P BM 10052,1,16
Voir encore KRI 5,571,12
Cf. O DeM 108,5-6
Cf. Groll, NVS, ex. 270. Voir encore KRI 4,377,9-12. RdE 47 (1996)
P. ex. KRI 2,229,4; 6, etc
RAD 72,11-73,1: w3h imn, w3h p3 hk3, ',w,s mtw.tw gm 3h.t h3-n-t3 Iw sk3.i sw m Iw-n-nby, i.šd.tw n3 it m-di.i«Par Amon, par le Souverain, VSF, si Ton découvre un (seul) terrain de Khata que j'ai cultivé dans l'île de Néby, c'est de moi qu'on prendre le grain» cf. P Caire JE 65739, 26-27
Cf. Winand, Études, §314
Voir liste dans J. Wilson, JNES 7 (1948), p. 129-156. RdEM (1996)
Eyre, GM 18 (1975), 11-14
Sur cette construction, voir J. Černy, JEA 27 (1941), p. 108-110
Satzinger, NÄS, p. 106-109
M. Green, Or. 49 (1980), p. 1-29. Pour une vue diachronique, cf. L. Depuydt, JEA 11 (1991), p. 69-78
P. ex. P Mayer A, 2,14-15: inn nwy.tw nbw, mntw n3 nty rh «si de l'or a été collecté, ce sont eux qui (le) savent» (= ex. 11 de Černy)
Sur les pseudo-cleft sentences, cf. F. Neveu, «Vraie et pseudo Cleft sentence en néo-égyptien», Crossroads III, LingAeg. 4 (1994), p. 191-212
P. ex. P BM 10052, 11,12: inn Iw.tw hdb hr rmt mntf, t3y.i t3w «si Ton peut mettre (quelqu'un) à mort à cause de quelqu'un qui lui appartient, c'est cela ma faute» (= ex. 21 de Černy); sur la traduction, cf. Green, Or. 49 (1980), p. 12- 13
Sur cet ex., voir Groll, NVŜ, ex. 276; Shisha-Halevy, OLP 9 (1978), p. 58, ex. 19; Satzinger, NAS, p. 108
Černy, JEA 27 (1941), p. 108, n. 14
Shisha-Halevy, OLP 9 (1978), p. 58
Wente, LRL, p. 80
La particule hr en néo-égyptien. Mémoire inédit de l'EPHE, Paris, 1985, p. 79
Interprétation déjà suggérée par S. Groll (RdE 26 (1974), p. 172), mais qui comprend le système au passé, ce qui est difficilement soutenable, ainsi que le fait remarquer Neveu
Dans sa nouvelle traduction, E. Wente (Letters from Ancient Egypt, 1990, p. 173) semble également faire de la proposition iw.i m nmh une circonstancielle, mais fait commencer l'apodose avec iw A kb' irm.i. Dans cette hypothèse, on aurait un futur III avec un sujet nominal introduit par iw au lieu de Iri. MSme si cette variation est bien attestée (cf. supra, n. 36), elle ne semble pas faire partie des habitudes des redacteurs des LRL, qui emploient d'ordinaire irl devant un sujet nominal
Sur cette construction, cf. Shisha-Halevy, Or. 43 (1972), p. 369-381, lequel établit, plausiblement selon moi, une filiation entre i.ir.f sdm protactique et Greek Source fonctionnant comme protase d'un système conditionnel
Sur la nature de la protase en démotique, voir Shisha-Halevy, o.c., p. 379-380
Cf. R. Jasnow, A Late Hieratic Wisdom Text SAOC 52 (1992), p. 97, n. E
Voir, entre autres, Gardiner, EG, §122
Vermis, Future, p. 5-6
Formulation analogue, bien plus tard, sur la stèle triomphale de Piankhi (1. 159: iw.k r nhh)
Cf. déjà la tendance analogique à créer un futur caiqué sur le présent I à la 18e dyn.: décret d'Horemheb, twl r whm msw.t (cf. J.-M. Kruchten, Le décret d'Horemheb, p. 186)
Hatnoub 19,6; 49,10-12
Hatnoub 52,4
Hatnoub 20,22
JEA 54, pi. IXa, 1. 6-8
OLP 9 (1978), p. 60-62. Bien que ces critiques aient été émises il y a maintenant plus de quinze ans, aucune réponse circonstanciée n'a encore été formulée, à ma connaissance
o.c., p. 60, n. 31
Voir encore stèle Amada, 1. 6: l.lr.n r-tnw «vers où serons-nous?», cf. J.-M. Kruchten, GM 140 (1994), p. 39, à mettre en parallèle avec l'ex. 46 (iw.n r-tnw)
Cet usage se perpétue en démotique: cf. J. Johnson, DVS, p. 104-105
Cf. J. Ray, JEA 59 (1973), p. 156-159
Voir par exemple, les essais d'adaptation du morphème wn avec un sujet non défini à la fin de la 20e dyn. et à la TPI dans les paradigmes du futur III, de bwpw.f sdm ou bw Ir.f sdm, avant de se restreindre et de se fixer au présent I et au futur I. Cf. Winand, CdE 64 (1989), p. 170-171