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Abstract :
[fr] La critique génétique est, comme le dit bien Jean-Louis Jeannelle, une « théorie en quête d’elle-même » , tiraillée entre la tradition philologique et les avancées structuralistes. Elle doit sans cesse, à la fois, se défaire des suspicions positivistes qui pèsent sur elle et justifier son appartenance possible à la (une ?) poétique .
<br />Nous voudrions étudier, dans cette communication, les mécanismes de légitimation de cette discipline aux contours épistémologiques complexes au sein même de la collection « Poétique », qui accueillit, en 1998, Les brouillons de soi de Philippe Lejeune et, en 2011, Logiques du brouillon de Daniel Ferrer. Comment les auteurs vont-ils, dans leur ouvrage, justifier leur parution au sein d’une collection dont les présupposés théoriques semblent, a priori, contraires à ceux présidant à leur travail ? Quelles en sont alors les implications méthodologiques, pour chacune des deux disciplines ?