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Abstract :
[fr] De nombreuses activités professionnelles sont régies par des accès réglementés à la profession . La clé de ces accès est généralement un diplôme ou une évaluation officielle, certifiant que le titulaire a satisfait à un certain niveau de connaissance et/ou d’aptitude (exemples : réviseurs d’entreprises, agents immobiliers, architectes, assureurs, …).
Lorsque le métier est essentiellement de nature intellectuelle et que les prestations nécessitent une certaine éthique, sur le plan moral et/ou commercial, un système d’ordre professionnel apparaît généralement, assuré parfois directement par les pouvoirs publics, mais plus généralement par les professionnels eux-mêmes selon des règles de représentation et de fonctionnement fixées par le législateur ou l’administration compétente et avec une supervision publique .
Ces mécanismes sont nécessaires pour que le client ait confiance dans les professionnels auxquels il fait appel. Ils ont fait leur preuve pour des métiers dont le rythme d’évolution est de plus d’une génération et caractérisés par des règles de l’art qui font l’objet d’un large consensus ou des procédures fixes clairement établies. Tel le notariat.
Par contre, comment créer cette confiance dans des métiers nécessitant des compétences pluridisciplinaires, et qui évoluent à un rythme très rapide, sans que l’on puisse se baser, comme repère, sur les « sages » de la génération précédente qui « savent » ?
C’est par exemple le cas du secteur des TIC (Technologies de l’Information et de la Communication).