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Abstract :
[fr] Le potager en ville représente une plus-value sociale et sociétale indéniable.
- Sur le plan environnemental : il est favorable au développement de la biodiversité mais agit aussi sur la régulation du climat, la gestion des eaux (infiltration),…
- Sur le plan alimentaire : il agit en faveur de la sécurité alimentaire (pour certaines personnes à bas revenu, le potager apporte un appoint (un complément) loin d’être négligeable) et la qualité de l’alimentation (manger bio, local, frais) + pédagogique aussi
- Sur le plan de la qualité de vie et le bien être : espace de repos, de calme, de silence, de verdure mais aussi de vie sociale active (rencontre, échanges, organisation d’activité,…) ce qui est particulièrement riche dans une société touchée par le fléau de l’isolement et la solitude, notamment des personnes âgées
Sur le plan de la cohésion sociale : il s’agit potentiellement (et souvent) d’un espace multiculturel (il représente d’ailleurs parfois opportunité pour une population immigrée primo arrivante issue d’un milieu rural de valoriser ses (savoirs)-faire, de trouver un ancrage, de s’approprier un territoire et de « participer » (puisqu’il faut aujourd’hui à tous prix participer) avec des moyens qu’elle maitrise ce qui n’est pas toujours le cas de la langue française (« Au potager je ne suis pas raciste ») mais aussi espace intergénérationnel (activité qui peut concerner et intéresser tous les âges ce qui peut en faire un lieu d’échange entre enfants, personnes âgées,…)
mais c’est aussi un outil d’émancipation sociale (de même que beaucoup d’autres initiatives mais le potager est un exemple particulièrement illustratif, emblématique) car il permet au citoyen d’être dans une position d’acteur.