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Abstract :
[fr] Contexte : L’APP exige que l’étudiant sélectionne les informations pertinentes d’un cas clinique et les relie par des liens de causalité expliquant la physiopathologie sous-jacente. Dans le cadre de ces séances en petits groupes, les interactions avec les pairs et l’encadrant forcent l’étudiant à organiser et structurer ses pensées et idées, utilisant ses connaissances et expliquant les interrelations entre elles. A travers cet exercice, l’APP renforce le développement du raisonnement biomédical.
L’objectif est d’évaluer si un travail d’auto-validation, par l’étudiant, des connaissances sous-jacentes au raisonnement a une influence sur son apprentissage, à savoir la gestion du schéma de raisonnement biomédical.
Méthodes : 20 étudiants volontaires de 3ème année ont été répartis en 3 groupes. Un exercice de délimitation du champ des connaissances a été intégré à différents moments d’une séance APP. Le nombre d’items et de liens sur les schémas physiopathologiques proposés par les étudiants aux différentes étapes de la séance ont été mesurés. Les données d’un questionnaire sur le fonctionnement en APP et un débriefing ont également été recueillies. L’année académique suivante, la même séance APP a été conduite pour l’ensemble des étudiants, sans consignes particulières.
Résultats et Conclusion : L’exercice de validation et délimitation du champ des connaissances, s’il prend place avant le schéma coopératif, entraîne une réduction d’environ 60% du nombre d’éléments manquants identifiés après le schéma coopératif et renforce donc l’apprentissage individuel. Dès lors, il semblerait que la validation « forcée » de son raisonnement avant la construction du schéma coopératif et la confrontation aux connaissances sous-jacentes favorise la démarche personnelle de l’étudiant dans la prise de conscience de ses acquis et ses limites, ce qui pourrait renforcer l’apprentissage.