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Abstract :
[en] The Belgian construction sector was not spared by the 2008 financial crisis, and is still seriously affected by it. The market is currently characterized by a fall-off in activities, a pressure on prices and a significant number of bankruptcies. Consequently, companies have no other choice than engaging in harsh competition, even if it means diminishing drastically their profit margins in order to obtain some contracts. In such a context, companies must have at their disposal an efficient budgetary control in order to survive in such a risky sector as the construction one.
The first objective of this work is to determine the way in which risk management can influence on budgetary control. For that purpose, the present state of knowledge of risk management and budgetary control is drawn up. The legislative and contractual influences on both these processes and the potential impact of public-private partnerships are analysed.
The second objective of this work is to offer companies a tool enabling them to improve their budgetary control by means of an improved risk management. In order to be exploitable and valuable, such a tool must take into account the companies’ real needs and the weaknesses of their current processes. So as to identify these needs and weaknesses, the present state of the sector practices is drawn up by means of interviews carried out in 2013 among various companies of the sector. The gathered data are analysed on the basis of an analytical grid made up of criteria resulting from the present state of theoretical knowledge. The elaboration of the tool itself relies on theoretical knowledge and the present state of practices.
This work shows that an efficient risk management ensures a better control of the costs of a project and a more accurate knowledge of the risk taken when agreeing to work for a given price. It offers a scalable decision-making tool, structured around nine phases, including: an adjustable technique of risk management meeting the theoretical recommendations as well as taking into account the companies’ real needs; and a budgetary control that comes along with risk management in order to better assess the costs and the risk-taking.
[fr] La crise financière de 2008 n’a pas épargné le secteur belge de la construction et l’affecte encore sérieusement. Le marché se caractérise actuellement par une diminution de l’activité, une pression sur les prix et un nombre de faillites élevé. Par conséquent, les entreprises n’ont pas d’autre choix que de se livrer à une rude concurrence sur les prix, quitte à diminuer drastiquement leurs marges afin d’obtenir des contrats. Dans un tel contexte, pour survivre dans un secteur présentant autant de risques que celui de la construction, les entreprises doivent disposer d’une gestion budgétaire efficiente.
Ce travail a pour premier objectif de déterminer la façon dont la gestion des risques peut influencer le processus budgétaire. A cet effet, l’état actuel des connaissances en matière de gestion des risques et de processus budgétaire est dressé. Les influences législatives et contractuelles sur ces deux processus ainsi que l’impact potentiel des partenariats public-privé sont analysés.
Le second objectif de ce travail est de proposer aux entreprises un outil permettant d’améliorer leur maîtrise budgétaire au moyen d’une meilleure gestion des risques. Pour être exploitable et apporter une vraie plus-value, un tel outil doit prendre en compte les besoins réels des entreprises ainsi que les faiblesses de leurs processus actuels. Afin d’identifier ces besoins et faiblesses, un état actuel des pratiques du secteur est établi au moyen d’interviews réalisées en 2013 auprès de diverses entreprises du secteur. Les données récoltées sont analysées sur base d’une grille d’analyse constituée de critères issus de l’état actuel des connaissances théorique. L’élaboration de l’outil à proprement parler s’appuie sur les connaissances théoriques et sur l’état actuel de la pratique ainsi établis.
Ce travail démontre qu’une gestion efficiente des risques permet de mieux maîtriser les coûts d’un projet ainsi que de connaître avec plus de précision le risque pris en acceptant de travailler pour un prix donné. Il propose un outil modulable d’aide à la décision articulé en neuf phases comportant : un procédé adaptable de gestion des risques répondant à ce que la théorie préconise tout en prenant en compte les besoins réels des entreprises ; ainsi qu’un processus budgétaire qui se greffe sur la gestion des risques afin de mieux évaluer les coûts et la prise de risque.
Disciplines :
Law, criminology & political science: Multidisciplinary, general & others
Business & economic sciences: Multidisciplinary, general & others
