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Abstract :
[fr] Il n’est pas rare de voir des étudiants répondre de façon inappropriée à une épreuve d’évaluation comportant des items à réponses choisies. Par exemple, certains individus peuvent tricher alors que d’autres peuvent tenter de se sous-classer intentionnellement à un examen. Plusieurs approches ont été développées pour faire la détection de ce type d’étudiants. À ce jour, l’approche la plus prometteuse est l’utilisation d’indice de détection de type person‐fit (Meijer et Sijtsma, 2001).
L’indice de détection lz (Drasgow, Levine et Williams, 1985) est fort probablement le plus utilisé et le plus connu d’entre tous. Malheureusement, cet indice est fortement affecté par le fait que l’habileté des étudiants est estimée et non pas réelle ; ce qui peut biaiser son calcul (Molenaar et Hoijtink, 1990). Pour pallier ce problème, Snijders (2001) a proposé une correction qui permet de diminuer considérablement le biais associé à la moyenne et à la variance de l’indice lz. Dans le cadre de notre projet doctoral, nous nous inspirerons de la suggestion de Snijders (2001) pour corriger deux autres indices de détection de patrons de réponses inappropriés : l’infit mean square (u) et l’outfit mean square (w). À cette fin, nous utiliserons une approche monte carliste afin d’investiguer plus en détails l’erreur de type 1 et la puissance de ces autres indices. Nos résultats préliminaires, que nous présenterons lors de cette communication, montrent que ces autres indices corrigés semblent eux aussi plus efficaces que leur version traditionnelle sans correction.