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Abstract :
[fr] La montée d’un courant esthétique italianisant à Liège, au XVIe siècle, est bien perceptible dans l’art de la sculpture sur pierre, et plus particulièrement dans la production des reliefs dits en marbre noir de Theux. L’installation, dans la cité épiscopale, d’un sculpteur d’origine italienne, Nicolas Palardin, a sans doute eu un effet catalyseur, mais l’apport de cet artiste demeure difficile à cerner précisément, parce qu’aucune œuvre ne peut lui être attribuée avec certitude. En revanche, une étude attentive et systématique des reliefs conservés permet de mesurer l’empreinte profonde de la figure dominante de la Renaissance liégeoise, Lambert Lombard, et de son entourage. Nous proposerons des rapprochements inédits, jetant sur la question un éclairage nouveau. De manière plus large, nous présenterons une synthèse critique des données relatives à la production dite en marbre noir de Theux.