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Abstract :
[fr] Les protéines Mx sont des GTPases formant une classe distincte dans la superfamille des dynamines. Elles sont induites par des interférons et sont le résultat du produit de deux à trois gènes distincts selon l’espèce. Structurellement, on peut les subdiviser en trois domaines majeurs, le domaine GTPase N-terminal (G domain), un domaine intermédiaire (MD) et le domaine effecteur GTPase C-terminal (GED). Face à l’influenza, certaines isoformes (Homo sapiens, Mus musculus, Rattus norvegicus, Sus scrofa et Bos taurus) exercent une activité anti-virale significative alors que, malgré une identité de séquence, d’autres isoformes (Gallus gallus, Anas platyrhynchos) n’ont pas d’activité anti-virale reconnue à ce jour. Bien que la connaissance des mécanismes impliqués dans leurs effets anti-viraux reste très limitée, nous savons que la liaison au GTP est indispensable (G Domain) et qu’une partie du potentiel antiviral résulte de leur capacité à se lier avec des protéines virales ou cellulaires entraînant l’inhibition du cycle viral (MD et GED). D’ailleurs, des mutations ponctuelles et des délétions dans ces derniers domaines sont connues pour abolir l’activité antivirale de la protéine.
Le projet de recherche entamé ici consiste à produire un jeu de chimères entre une protéine Mx dépourvue d’activité anti-influenza (la protéine aviaire) et une protéine Mx très active contre les virus influenza (la protéine bovine) dans le but d’identifier le support structural minimum sous-jacent à l’activité anti-influenza des protéines Mx en général. Le projet en cours consiste à produire un jeu de cellules véro inductible capable de produire conditionnellement, les chimères précitées.