[fr] Cette thèse constitue la première étude générale de la modalité en néo-égyptien. Le chapitre introductif (p. 5-43) est consacré [1] à la définition de ce premier état de langue de l’égyptien de la seconde phase ; cette définition a permis la délimitation d’un corpus servant d’assise empirique à l’étude (la répartition du corpus en fonction de critères chronologiques et géographiques, de la nature du support et des "Textsorten" a donné la possibilité de pondérer et d’objectiver les analyses proposées pour chaque expression de la modalité). Ensuite, [2] un cadre théorique général pour l’étude de la langue est discuté. Le corps du travail se divise en trois parties consacrées respectivement : [1] à une définition générale de la notion de modalité (cela afin de déterminer les media expressifs qui relèvent de son étude en néo-égyptien) ainsi qu’à l’établissement d’un modèle sémantique à la fois économique, cohérent et correspondant aux données typologiques (p. 44-115) ; [2] à l’étude des modalités radicales (i.e. les modalités déontiques et bouliques en envisageant les relations qu’elles entretiennent avec le domaine axiologique ; p. 116-341) ; [3] à l’examen des modalités assertives (p. 342-446) : [a] analyse des formes de complémentation, en ce compris les liens entre intégration syntaxique, variation de l’assertivité et degré de manipulation, [b] étude de l’impact des auxiliaires d’énonciation sur le degré d’assertivité d’une proposition, [c] critique des théories existantes concernant les moyens expressifs du discours indirect en néo-égyptien. Les conclusions (p. 447-466) sont accompagnées de propositions prospectives devant permettre [1] de rendre le modèle défendu applicable à l’étude des complexes conditionnels, [2] d’intégrer la dimension énonciative dans l’analyse des relations interpersonnelles, [3] de proposer une approche globale des media expressifs de la causalité et de la finalité.