Abstract :
[en] More and more often, natural disasters linked to extreme weather events defined as extreme are charged to climate change. Here we demonstrate that -very often- these past, current or future disasters mainly result from the unexpected addition of human activities coupled with the lack of governance, through the non-application of laws and regulations relating to urban planning. To do this, in regions characterized by a patent lack of data, the use of satellite data available in open source via Google Earth can be a very effective tool to track certain processes (coastal erosion, gully erosion, urban sprawl in flood-prone areas) involved in the increasing risk. In addition, it is a very powerful educational tool to illustrate the speed of these phenomena that threaten property and people. To illustrate these assumptions, examples from Nouakchott (Mauritania) and Kinshasa (Democratic Republic of Congo) are successively presented
[fr] De plus en plus souvent, les catastrophes naturelles liées à des événements météorologiques qualifiés d’extrêmes sont imputées au changement climatique. Nous démontrons ici que –très souvent– ces catastrophes passées, actuelles ou à venir résultent essentiellement de l’addition non anticipée d’activités humaines couplée à l’absence de gouvernance, au travers de l’inapplication des textes législatifs et réglementaires relatifs à l’aménagement du territoire. Pour ce faire, dans des régions caractérisées par l’absence criante de données, l’utilisation de données satellitaires disponibles en open source via Google Earth peut s’avérer être un outil très efficace pour le suivi de certains processus (érosion littorale, érosion ravinante, étalement urbain en zone inondable) participant à l’accroissement du risque et formidablement pédagogique pour illustrer la célérité de ces phénomènes qui mettent en péril les biens et les personnes. Pour illustrer ces postulats, des exemples de Nouakchott (Mauritanie) et Kinshasa (République Démocratique du Congo) sont successivement présentés.
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