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    Décembre 2011 - N°209     Consultez nos archives       Rechercher dans le 15e  
 


Lumière sur la place Cockerill

PlaceCockerillErigé en 1955 sur base des plans dressés par l’architecte R.Thibaut, l’immeuble de la place Cockerill est un desderniers immeubles urbains construits par l’ULg. Eneffet, dès 1959-1960, va s’ouvrir un nouvel horizon, celui dela reconstruction complète de l’Institution dans le domaineboisé du Sart-Tilman, et, corrélativement, le quasi abandonde toute construction en ville, hormis les homes d’étudiants.En vertu d’un ordre de priorités du transfert défini en 1960,il n’était pas prévu que la faculté de Philosophies et Lettressoit parmi les premières à monter au Sart-Tilman, décisionassez logique puisqu’on venait de lui fournir un nouveaubâtiment. Les perspectives d’un déménagement serontcontinuellement bousculées par d’autres impératifs : en1989, finalement, décision est prise par les autorités demaintenir place du 20-Août le rectorat, l’administration et lafaculté de Philosophie et Lettres.

Un nouvel éclairage viendra compléter la rénovation de la façade

Le bâtiment de la place Cockerill se présente sous la forme de deux volumes qui s’ajustent harmonieusement entre eux ainsi qu’avec l’immeuble principal du 20-Août. Il présente également un rythme intéressant dans le jeu des fenêtres : deux qualités que le nouvel éclairage devrait souligner. Il est aussi enrichi de trois bas-reliefs de l’artiste Louis Dupont (Philosophia, Litterae et Historia), à qui l’on doit aussi, entre autres, le très beau groupe du Monument national à la Résistance (parc d’Avroy).

Une rénovation de l’édifice s’imposait car la façade avait visiblement souffert des intempéries. L’administration des ressources immobilières (ARI) a alors proposé de coupler les travaux indispensables avec un nettoyage de la pierre et une valorisation de la façade par un éclairage architectural discret.

Le nettoyage a été réalisé par projection de sable fin à sec (qui permet de conserver les qualités de la pierre) sur les surfaces noircies, lesquelles ont ensuite été traitées par un hydrofuge pour ralentir l’encrassement. Les autres surfaces moins sales ont été simplement nettoyées à l’eau après le déjointoiement. Les bas-reliefs – qui ne sont pas en pierre mais en alliage métallique – ont été “gommés”, ce qui permet de leur conserver leur aspect initial.

Reste à espérer qu’à l’avenir, cet immeuble sera mieux mis en évidence par un aménagement de l’espace public qui rende un peu plus d’urbanité à la place Cockerill, actuellement “mangée” par l’automobile.

Pierre Frankignoulle

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